Ondine de l'Adurna
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Nom ♦ Alcea Rose Ancien nom ♦ Sidonie de Noirmont Age réel ♦ 48 ans Age apparent ♦ 19 ans Nature ♦ Ondine Sexe ♦ Femme
Nombre de meurtres ♦ 341
Puissance ♦ J'ai une apparence humaine, et suis donc visible de tous, citoyens compris. Je tue en entraînant mes victimes dans l'eau et en les noyant.
Opinion quant aux évènements/Objectifs ♦ A la base, je ne suis ni bonne, ni mauvaise. Je suis avant tout une femme, et comme toutes les femmes, je peux me montrer cruelle quand mon cœur est blessé. Le mien a été dévoré par la tristesse et la jalousie il y a des années, et depuis, il ne connaît plus que la vengeance, une vengeance implacable, un désir sans cesse inassouvi. J'ai donc basculé ainsi du côté des « méchants », mais il m'arrive tout de même encore d'éprouver des sentiments honorables et bons. Toutefois, mon but est de semer la discorde, de répandre le désespoir entre les humains. Je souhaite une équité parfaite entre les êtres vivants, et comme il est impossible de les rendre tous heureux, j'ai choisi de tenter de les rendre tous malheureux. Ainsi, il n'y aura plus de jalousie ni d'injustice dans notre triste monde. Et pour parvenir à mes fins, je séduis et je tue. Je provoque également la jalousie pour conduire au désespoir, mais ce n'est qu'une étape : ce sentiment, je veux l'annihiler.
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Description physique normale ♦ Je mesure environ 1m72, ce qui est assez grand pour une ondine. Ma silhouette est plutôt fine et élancée, ce qui ne m'empêche pas d'avoir des formes féminines prononcées. Mes cheveux blonds étincellent comme l'or au fond de l'eau ; ondulés, ils m'arrivent jusqu'aux hanches. J'ai la peau blanche et douce comme de la soie, et des yeux d'un bleu profond comme celui de l'Adurna, couronnés de longs cils noirs. Mon visage arrondi, embelli par de jolies pommettes rosées, et mon sourire enjôleur ont la capacité de séduire n'importe quel être humain.
Description physique de monstre ♦ Contrairement aux sirènes, je n'ai pas de queue de poisson. Mon apparence est donc toujours celle d'une femme humaine, excepté lorsque je reste trop longtemps hors de l'eau. En effet, si ma peau n'est pas au contact de l'onde pendant plus de 12 heures, elle se déshydrate et se couvre d'écailles disgracieuses, qui recouvrent jusqu'à mes cheveux. Au bout de 24 heures, je tombe en morceaux.
Description mentale ♦ Comme je vous l'ai dit, je ne suis pas foncièrement méchante. Du moins pas à la base. Mais le sentiment d'injustice que j'ai ressenti il y a maintenant près de trente ans a souillé mon cœur de manière ineffable, et je suis et serai à jamais dévorée par la haine, la tristesse et la jalousie. Mon but ? Séduire. Charmer. Et grâce à cela, semer la discorde, et le malheur. Oui, je veux que tous les humains soient à mes pieds, qu'ils m'aiment jusqu'à la folie, et souffrent autant que moi j'ai souffert... J'ai conçu une aversion profonde pour les gens qui rayonnent de bonheur face aux autres. Alors pour calmer ma haine, je tue, je déchire, je disperse les couples et les familles heureux, je les plonge dans le désespoir. Toutefois, il m'arrive encore d'éprouver des sentiments bons et honorables. Lorsque je suis de bonne humeur (ce qui est très rare), ou lorsqu'une personne me semble digne d'estime ou d'intérêt, je peux l'épargner, ou même l'aider si cela m'est possible. Mais à ce jour, une telle chose ne s'est produite qu'une fois : avec la personne que j'aime. Je n'en veux pas aux gens désespérés : ils sont comme moi. Par conséquent, je ne leur fais aucun mal. Ce que je hais par-dessus tout, c'est l'injustice. C'est pourquoi je ferai tout pour que les gens soient tous malheureux, ainsi, il n'existera plus de jalousie, chaque être vivant sera considéré comme n'importe quel autre. Il est impossible de rendre le monde entier heureux, mais le rendre malheureux est possible. Et c'est hélas le seul moyen de parvenir à une équité parfaite entre les êtres. Voilà la raison de mes actes.
Signes particuliers ♦ Ma peau est plus douce que ne pourra jamais l'être celle d'un humain, et le bleu de mes yeux plus profond que celui de n'importe quelle autre créature vivante. Aussi, mes oreilles sont légèrement pointues, comme celles des elfes des légendes humaines.
Comment agit-il avec les chasseurs? Et avec les Élus? ♦ Pour moi, Élus, chasseurs ou simples citoyens sont logés à la même enseigne. Ils sont humains, et à ce titre, ils ne méritent que la mort et le désespoir, excepté s'ils n'attendent déjà plus rien de la vie qu'ils ont reçue.
Quels sont ses pouvoirs/capacités ? ♦ Je peux séduire qui je veux, où je veux, quand je veux. Personne ne peut résister à mon regard envoûtant, à ma voix charmeuse ni à mon corps de rêve. Les hommes encore moins que les autres. Lorsque j'ai décidé de charmer quelqu'un, cette personne ne peut rien y faire. Elle est prise au piège. J'ai également la capacité de chanter si bien que je peux attirer à moi n'importe quelle créature, comme si je l'hypnotisais. Lorsqu'on me regarde à travers le miroir formé par la surface de l'onde, on ne voit passer qu'un poisson ressemblant plus ou moins à une anguille. Mais lorsqu'on est tombé dans mon filet de séduction, c'est pour toujours, et j'apparais alors comme la créature la plus splendide au monde, peu importe le jour sous lequel je me présente et les miroirs formés par le décor. Et cet amour sans borne que me vouent mes victimes leur est toujours fatal...
Histoire ♦ Autrefois, j'étais une jeune et jolie jeune fille de 15 ans. Mon nom était Sidonie de Noirmont, et j'habitais en dehors du Point du Monde, dans un petit village inconnu dont j'ai d'ailleurs moi-même oublié le nom. A l'époque, je n'étais qu'une simple citoyenne, inconsciente de l'existence des monstres et de tous les malheurs qui hantent ce monde. Je menais une vie heureuse avec ma famille et mes amis, aveuglée par tout ce qui était beau, toujours enveloppée de la douce candeur de l'enfance.
Le temps a passé, j'ai grandi, j'ai appris à découvrir la vie, le monde, et les peines mais aussi les joies de l'adolescence... Puis je l'ai rencontrée. Elle. J'avais alors 17 ans... Elle s'appelait Angeline de Grebère, et comme son nom le suggère, elle était véritablement un ange. Nous nous sommes vues pour la première fois un beau jour de printemps, elle avait à ce moment-là 34 ans, et était de passage dans ma petite ville pour rendre visite à une amie. Rien qu'en la voyant, mon cœur a fait un bond, et je me suis sentie immédiatement attirée par cette jeune femme. Elle était belle, avec ses yeux pétillants, son sourire angélique et ses mimiques enfantines ! Peu à peu, nous nous sommes rapprochées, et j'ai été totalement subjuguée par son charme. Sa douceur, sa délicatesse, son attention, sa gentillesse, sa légèreté... En un clin d'oeil, je suis tombée amoureuse d'elle. Et c'est là que ma vie a chaviré, malheureusement d'une bien piètre façon.
Plus le temps passait, plus je m'attachais à elle ; j'avais envie de la voir tout le temps, de toucher sa peau de velours, de sentir son doux parfum dans l'air environnant... Sa présence était devenu un élément capital de ma vie. Pendant deux ans, j'ai gardé cet amour secret, afin qu'il ne soit pas souillé par le monde extérieur, afin de le protéger, et de le conserver intact, pur et brillant, comme une perle rare. Mais malgré tout, je lui témoignais ma sympathie et mon « amitié » de manière énergique, et jamais, je crois, personne ne pourra porter à un être autant d'attention que je n'en ai porté à Angeline. Je la servais, je la choyais, comme si elle était l'unique princesse du plus éminent royaume de l'univers entier. Certains me surnommaient même «son ombre»... Et puis un jour... Mon amour pour elle est devenu trop lourd à porter. C'était un fardeau trop blessant pour un cœur aussi jeune et innocent que le mien. Je me suis donc résolue à lui livrer le secret de mes sentiments pour elle.
Une nuit de décembre, je suis allée la voir, et lui ai tout avoué. Je lui ai raconté toute notre histoire à ma façon, comme je l'avais ressentie, vue à travers mes yeux. Malheureusement, et comme je le pensais, mes sentiments n'étaient en aucun cas réciproques. J'étais trop jeune, disait-elle, et elle-même n'aimait que les hommes. J'étais son amie, sa servante peut-être, mais en aucun cas l'objet de son affection la plus sincère. Ces propos furent durs à entendre, mais pas insupportables, étant donné que je m'y attendais fortement. Non, ce qui fut le plus dur arriva quelques mois plus tard...
Un jour pluvieux de février, Angeline m'avait donné rendez-vous dans un café, le seul du village. Je m'attendais à un superbe après-midi en tête à tête avec elle, mais au lieu de cela... En arrivant, je me retrouvai nez à nez avec un parfait inconnu. Un homme, grand, fort, avec des traits faussement détendus, blond aux yeux bleu clair semblant purement factices. Un vrai stéréotype. J'eus à peine le temps de le saluer que déjà Angeline me le présentait comme étant son petit ami. Et là, ce fut pour moi un choc insurmontable. Comment un homme aussi froid, semblant si fermé et si peu affectueux, un homme aussi indifférent, pouvait-il plaire à cette fille vivante et joyeuse ? Comment Angeline pouvait-elle préférer un homme aussi distant à moi, si dévouée et si tendre ? Moi qui aurais donné jusqu'à ma vie pour elle, ou même pour un seul de ses sourire, j'étais reléguée au rang d'amie insignifiante, alors que cet homme-statue était celui pour qui son cœur battait ? C'était insupportable. Je fis tout ce qui était en mon pouvoir pour prendre congé aussi vite que possible, ce jour là, prétextant des maux divers et plus aberrants sans doute les uns que les autres.
Je passai alors trois jours et deux nuits abominables. Seule, enfermée dans le noir de ma chambre, je réfléchissais. Que faire ? Que dire ? Comment réagir ? J'étudiais chaque possibilité. J'étais triste, je me sentais trahie, victime d'une affreuse injustice. Mon cœur prenait peu à peu la teinte sombre de la jalousie... J’échafaudai toutes sortes de plans, que je rejetai les uns après les autres. Ma première idée fut d'essayer de les séparer. Mais bien vite je compris que c'était impossible. Jamais je n'aurais été capable de tuer les étoiles qui brillaient ce jour-là dans les yeux d'Angeline, jamais. De plus, cet homme semblait si calme que sans doute il aurait été capable d'esquiver n'importe laquelle de mes plus viles attaques. Je songeai donc à un plan plus cruel encore : le tuer. Le tuer sans que personne ne sache, et revenir ainsi aux côtés de mon cher ange, comme autrefois. Je l'aurais consolée, servie, et sans doute alors je lui serais devenue indispensable... Mais là encore, je réalisai que mon idée était absurde, car jamais je n'aurais été capable de faire souffrir Angeline. Ou du moins, pas volontairement. Et je refusais encore que ces milliers d'étoiles qui scintillaient au fond de ses yeux ne soient trempés par les larmes du désespoir. Angeline était plus que ma vie, son bonheur m'importait plus que le mien, alors il me semblait impensable de lui infliger la même douleur que celle que je ressentais. Mais même alors que je ne désirais que son bonheur, une telle trahison n'était pour moi pas acceptable.
J'hésitais, et mon cœur semblait être transpercé de toute parts, entouré d'une prison d'épines amères. Je devais trouver un moyen. Une autre solution encore m'apparut : la tuer, elle. Ainsi, elle n'aurait pas eu à souffrir de la perte de celui qu'elle aimait. Et lui, s'il l'aimait sincèrement, aurait été harassé, et j'aurais obtenu ce que je désirais. Mais là encore, je heurtai un obstacle : comment aurais-je pu trouver le courage de tuer la personne que j'aimais le plus au monde, celle pour qui je donnerais ma vie ? Pour qui je donnerais ma vie... C'était cela ! Cette ultime solution s'imposa à mon esprit comme une évidence : mourir ! Puisqu'ils étaient heureux tous les deux, et que moi j'étais triste, je n'avais qu'à mourir ! Ainsi tout serait réglé pour le mieux, pour Angeline comme pour moi ! C'était une évidence cruelle à accepter, mais rassurante à la fois. Tout ceci allait enfin s'achever. Le calvaire prenait fin de la manière la plus avantageuse, sans doute.
Aussitôt, tout s'accéléra dans ma tête. C'était l'heure ! Mais une dernière chose me retint : comment veiller à son bonheur ? Comment être sûre que cet homme saurait veiller sur elle ? Une fois morte, je ne pourrais plus la protéger... Mais bien vite cette pensée se dissipa. La jalousie et la tristesse qui me hantaient reprirent le dessus, et déjà dans ma tête, des voix semblaient hurler « Elle se moque de toi ! Ne te préoccupe pas de ce qui lui arrive ! Elle t'a fait souffrir, et tu vas en mourir. C'est à elle a présent d'assurer sa propre sécurité et le bonheur de son destin ! Va-t-en ! » Il me sembla d'un seul coup devenir folle. Mourir, vite ! Je jetai un dernier regard à la photo d'Angeline posée sur mon bureau, puis je partis en courant de la maison, sans même fermer la porte : plus rien chez moi ne me serait utile à présent. Je courus, courus encore et encore, à en perdre haleine, sans même réellement savoir où j'allais. Peu à peu, ma vue se brouillait car mes yeux se remplissaient de larmes, et mon visage bientôt en fut tout inondé. Courir, encore, toujours, courir à en mourir !
Je ne sais pendant combien de temps j'ai maintenu cette course folle. Toujours est-il que j'ai fini par arriver dans un endroit qui m'était tout à fait inconnu... Quelques secondes seulement auparavant, le décor n'était qu'un vaste manteau blanc : de la neige, rien que de la neige à perte de vue. Puis tout à coup, il me sembla franchir une sorte de mur invisible, et je me retrouvai dans un monde totalement différent. Le paysage blanc, froid et vide dans lequel j'avançais s'était subitement changée en une forêt dense et sombre. Des feuilles et des racines jonchaient la terre boueuse, jalonnée çà et là de pierres recouvertes de mousse. Tout était calme, et seul un cri animal venait de temps à autres troubler le silence inquiétant de l'endroit. Il n'y avait là aucun signe de vie humaine, ou tout du moins, aucun qui fut suffisamment évident pour que je le remarque dans ma course. En effet, bien que j'aie été surprise par ce changement de décor subit, je n'avais pas arrêté d'avancer. Plus rien dans le monde ne m'importait désormais. Toutefois, un détail ne m'échappa pas : le vent avait arrêté de souffler. Quelques minutes auparavant, lorsque j'étais encore enfoncée dans la neige, les rafales se succédaient... Mais là, plus rien. Les feuilles des arbres restaient parfaitement immobiles, conférant à la scène une allure aussi surnaturelle qu'inquiétante. Le temps semblait s'être arrêté. A maintes reprises, je trébuchai sur les branchages et les racines, sans jamais cesser de courir. Je glissai, tombai et me relevai plusieurs fois de suite, mais rien, rien ne pouvait stopper ma course. J'avais un but, quelque chose à accomplir. Mourir. Autour de moi, quelques insectes voletaient, et tout en haut des arbres, parfois, je pouvais entrevoir la silhouette d'un oiseau ou d'un écureuil, qui semblait me narguer.... Leurs cris étaient insupportables. Ils résonnaient dans ma tête, encore et encore, comme un écho funeste, ils semblaient rire de moi, de la folie de mon action.
Après un temps qui me parut éternel, je finis par arriver sur les rives d'un lac... Ce n'est que par la suite que je compris que j'étais arrivée au Point du Monde, que j'avais traversé Cybèle, et que l'étendue d'eau, vaste comme un océan, qui s'étendait devant moi n'était autre que l'Adurna. Bien sûr, j'avais déjà entendu parler de cet endroit étant petite, mais pour moi, ce n'était qu'un mythe, le théâtre parfait des contes enfantins... Pourtant, il existait bel et bien, et j'étais à l'intérieur.
Sans réfléchir, je m'enfonçai dans l'eau, jusqu'à ne plus pouvoir avancer à cause de la puissance du flux. Alors je me laissai choir dans l'onde glacée du lac, et doucement, je sombrai... Mais mon cœur, rempli et souillé encore de haine et de désespoir, ne voulut pas me laisser de repos. Et quand enfin je rendis mon dernier souffle, mon sommeil ne fut que de courte durée. En effet, les sentiments mauvais entassés dans mon cœur m'avaient permis de renaître sous la forme d'un monstre. Oh ! Mais pas un monstre hideux comme on en voit dans les contes pour enfant ! Bien au contraire ! Je suis morte dans l'onde, pour renaître en elle, sous les traits d'une créature au charme fatal. Par je ne sais quel miracle, j'ai été changée en ondine. A présent, on m'appelle Alcea, Alcea Rose, en souvenir de cette fleur qu'Angeline aimait tant. Et pour venger l'amour que je n'ai pas su prendre, l'éternité m'est désormais offerte. Pour pallier à l'amour tant désiré en vain, je suis destinée à une vie éternelle, une vie de séduction, fatale pour toutes les créatures que je désire.
C'est ainsi que depuis ce jour, je hante les eaux du lac et les fontaines environnantes, à la recherche de mes victimes. Mais je n'ai pas oublié Angeline, et encore à présent, il m'est impossible de me résoudre à la tuer. Je suis morte, mais je souffre toujours, mon sacrifice aura-t-il donc été vain ? Je ne crois pas, puisque j'ai maintenant l'éternité pour assouvir mes désirs de vengeance et de séduction, et quoi qu'il arrive, je nourris encore l'espoir qu'un jour, après des centaines, peut-être des milliers de meurtres et d'années de errance, ma folie l'emportera totalement, et alors, je parviendrai à oublier l'objet de ces carnages. En attendant ce moment, je tue, et à chaque vie que je prends, pendant quelques secondes, dans le reflet mourant des yeux de mes victimes, je peux voir Angeline... Ainsi, je veille toujours sur elle, inlassablement. Et si jamais quelque chose de terrible devait lui arriver, alors je sortirais du Point du Monde, peu importe par quel moyen et le prix à payer pour cela, et je la protègerais, coûte que coûte. Mais pour le moment, je reste là, au beau milieu de ce monde intemporel, attendant avec impatience le jour où le sombre miroir des yeux de mes victimes ne me sera plus nécessaire. Alors, je serai libre...
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