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 Huey J. Strauss • Chasseur de Vampire

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Huey J. Strauss


Huey J. Strauss

Messages : 10
Localisation : Surtout à Skuld.

WHO AM I ?
Âge Apparent: Bien plus jeune que ce que vous pensez...
Âge Réel: Trente-deux ans

Huey J. Strauss • Chasseur de Vampire Empty
MessageSujet: Huey J. Strauss • Chasseur de Vampire   Huey J. Strauss • Chasseur de Vampire EmptyVen 30 Nov - 9:52




Strauss & Huey Jacob


Chasseur de Skuld



    Présentation


    Nom ♦ Strauss
    Prénom ♦ Huey Jacob
    Pseudonyme éventuel ♦ Jake
    Age réel ♦ Trente-deux ans
    Age apparent ♦ On lui donne rarement son âge, faisant plus jeune
    Sexe ♦ Masculin
    Quartier d'origine ♦ Lorsqu’il est arrivé dans le PdM, il s’est rapidement installé à Skuld, lieu apprécié de ses victimes favorites


Caractéristiques


Description physique ♦ ICI
Description mentale ♦ ICI
Signe particulier ♦ ICI
Histoire


Façon de chasser ♦ ICI
Quartier de chasse de prédilection ♦ ICI
Arme ♦ ICI
Nombre de créatures tuées ♦ ICI
Que sait-il des Elus, et comment les considère-t-il ? ♦ ICI
Que sait-il du monde extérieur ? ♦ ICI

Histoire ? ♦ Pour cerner le personnage qu’est Huey, il est indispensable de connaître son histoire, qui l’a entièrement façonné.

Aussi loin que remontent ses souvenirs, la première chose qui lui vient à l’esprit est une grande maison. Faite de murs en pierre, de parquet en bois, de lustres et de tapisseries. Des pièces immenses qui se succèdent, un escalier central pour monter aux étages, avec une balustrade, et des petits colimaçons à l’abri des regards pour se déplacer discrètement dans la demeure. Il vivait dans ce manoir avec trois hommes : deux qui possédaient les lieux, et un qui faisait presque office de nounou, et qui était principalement là pour s’occuper de lui. Voilà à quoi ressemblait la famille pour le petit garçon. Et il avait appris par cœur trois règles, qu’il avait pour ordre de respecter en n’importe quelle circonstance : premièrement, être un bon garçon ; deuxièmement, ne pas sortir de la demeure et troisièmement, obéir à tout ce qu’Olivier lui demandait de faire.
On ne lui avait jamais caché cette vérité-là : Huey était un orphelin qu’Ivan et Victor avaient trouvé, et décidé d’élever. Ainsi, les deux anglais l’avaient accueillis dans leur demeure et s’étaient occupés de lui depuis ses premiers mois. Il ne manquait jamais de rien. A ses yeux, Ivan incarnait l’image du père sévère : homme distant et froid ; il subvenait à ses besoins mais passait rarement du temps avec Huey. Les rares fois où il se trouvait au manoir, il vérifiait seulement l’apprentissage du petit garçon et accordait sa présence lors des repas, même s’il ne faisait toujours que boire du vin. Victor quant à lui, était bien plus doux, gratifiant sans cesse l’enfant de câlin lorsqu’il revenait de ses affaires et le choyant presque comme une mère plume. Mais ils étaient souvent absents, et c’était à Olivier que revenait le rôle principal de pédagogue pour le petit garçon. Il jouait avec lui, le surveillait, lui apprenait l’arithmétique, l’histoire, la littérature et toutes les autres disciplines pour faire de lui un enfant instruit et éveillé. Cette éducation à domicile relevait bien sûr du fait que Huey n’avait pas le droit de quitter la demeure. Bien entendu, il avait aussi le droit de se rendre dans les jardins, pour respirer l’air pur de la campagne. Mais les barrières du domaine étaient ses limites, et il n’avait jamais songé à transgresser cette règle.
Huey n’était pas ignorant, il possédait une grande bibliothèque à laquelle il avait allégrement accès, et il aimait lire toutes sortes de contes, de romans. Mais il n’avait jamais remis en cause sa manière de vivre, persuadait depuis tout petit qu’elle était légitime. Et sa volonté de rendre ses parents adoptifs fiers, lui ôtaient toute idée d’une quelconque rébellion. Et même s’il n’en avait pas encore conscience, le rôle d’Olivier était aussi de le remettre dans le droit chemin si jamais écarts de conduite il y avait lieu.

Huey aimait profondément Olivier. Plus qu’un professeur ou une nounou, il le considérait comme un réel grand-frère. Et le jeune homme âgé d’un peu plus d’une vingtaine d’années partageait un amour tout aussi réciproque pour le jeune garçon. N’ayant que cette seule compagnie, ils étaient inséparables, le plus jeune suivant son ainé partout et buvant ses paroles comme la vérité de ce monde. La confiance qu’il accordait à son frère de cœur était profonde, et Olivier était le premier repère de vie de Huey. Il arrivait parfois qu’Ivan et Victor organisent des réceptions au manoir, et ces fêtes étaient accessibles à l’enfant, même s’il avait pour ordre de ne pas veiller toute la nuit. Ayant grandis dans cet univers un poil mondain, le petit garçon n’avait jamais réellement fait attention à l’étrange ambiance de ces soirées nocturnes. Sa présence avait un bon nombre de fois choqué quelques invités, curieux de savoir ce que faisait ici cet unique enfant, courant et riant aux éclats. Huey passait son temps à suivre Olivier, désireux de ne pas se retrouver trop seul au milieu de ce grand monde. Mais s’il lui demandait de s’occuper, pour pouvoir aller rencontrer seul quelques autres personnalités, le gamin s’exécutait sans râler, et repartait souvent dans sa chambre lire ou jouer.


Rien ne fut notable jusqu’à l’adolescence du gosse. Huey avait eu seize ans et il commençait déjà à ressembler à un véritable homme. Ses traits du visage restaient doux, mais n’octroyaient en rien son côté viril. Ses lectures avaient changé, s’attaquant à des ouvrages bien plus complexes, avec un sens critique bien plus poussé qui accentuait son libre-arbitre. Il avait développé une méthode de travail qui faisait qu’il n’avait plus besoin de l’aide d’Olivier pour l’instruire. Ce dernier était d’ailleurs moins présent au sein du manoir, qui y vivait encore et était quand même là plus souvent que ses patrons. Huey était désormais bien plus conscient du monde extérieur dont il était séparé, et ne pouvait s’empêcher de questionner son ainé chaque fois qu’il revenait sur ses occupations. Olivier restait toujours assez évasif dans ses descriptions, affirmant à l’adolescent que s’il voulait imaginer un lieu ou une atmosphère, il pouvait le faire en lisant tel ou tel roman. Mais Huey commençait à rechigner, avouant vouloir voir de ses propres yeux et non plus à travers une imagination surement bourrée de défauts. Et le souci était souvent réglé par une caresse aimante d’Olivier, caressant les cheveux du garçon, le faisant taire et plier à sa volonté.
Seulement voilà, l’adolescence signifiait aussi un changement dans la perception de l’autre pour Huey. Ce n’était plus un dualisme d’enfant, d’apprécier ou non une personne. Ses sentiments se complexifiaient comme son corps, et il ne tarda pas à se rendre compte que sa vision de son frère de cœur avait changé. Plus qu’un lien fraternel, le garçon se rendit compte qu’il avait enfin peut-être mis le doigt sur une notion qu’il avait souvent lis mais peu compris : il était amoureux. Il n’eut pas comme certain, cette remise en cause première d’avoir des sentiments pour une personne du même sexe. Huey n’était pas sans savoir que la reproduction nécessité l’union d’une femme et d’un homme, mais il avait toujours grandis dans un environnement purement masculin. Et même s’ils savaient que ses deux parents ne partageaient pas de relation homosexuelle, bien qu’il en doute parfois, cela ne semblait pas être un tabou pour lui, ayant grandis hors de la société et ses codes.
Et l’attachement qu’Olivier portait à l’adolescent avait tendance à conforter Huey dans son impression d’être unique à ses yeux. Lorsqu’Ivan rentrait, son précepteur passait de longues heures dans un bureau avec lui, et leurs conversations étaient toujours agitées. Par un hasard, le brun avait une fois profité d’une porte mal fermée pour épier, et il avait aperçu son confident frapper du poing sur la table face à son père, le suppliant d’accorder sa requête. Victor arrivant, Huey s’était éclipsé au plus vite mais le soir même, il demanda à Olivier ce qu’il en ressortait et l’homme sembla irrité et embarrassé d’apprendre le comportement de l’adolescent à son insu. Pour la première fois, il avait réprimandé Huey et l’avait laissé finir le repas seul, lui affirmant ne pas vouloir le voir de la soirée. Le garçon s’en était alors énormément voulu et avait tout fait pour se faire pardonner les jours suivants, affichant un comportement exemplaire.

[En cours]

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