Citoyenne d'Edwin [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
♦ Qu'il soit à moitié plein... ♦
Nom ♦ Tyr. Prénom ♦ Emily Marie. Age réel ♦ 25 ans. Age apparent ♦ 21 ans au plus, mais c'est sans doute juste parce qu'elle n'est encore qu'une jeune femme. Sexe ♦ Féminin.
Quartier ♦ Originaire de Surt, elle vit à Edwin depuis ses cinq ans. Fonction ♦ Policière. Orientation sexuelle ♦ Bien qu'elle soit célibataire et heureuse de l'être, la demoiselle se laisse de temps à autre consumer par quelques amours, que ce soit avec un homme ou avec une femme. Tic ou habitude ♦ Elle en a tellement qu'il est dur de toutes les répertorier. Les plus marquantes sont sans doute celles qui la suivent depuis sa plus tendre enfance, comme cette habitude qu'elle a de se mordre les lèvres ou encore de tirer sur ses vêtements pour les élargir un peu. Il y a aussi ce tic de jouer avec ses piercings, triturer ses mèches folles et passer la main nerveusement dans ses cheveux. Dans d'autres circonstances, on note encore plus facilement ces petites choses qui font d'Emily une jeune femme pleine de tics de stress : elle presse les doigts sur ses paupières pour se calmer, prend de grandes inspirations pour ne pas hurler et, chose que tous ses amis savent déjà, elle lève les yeux au ciel pour éviter de pleurer. Il y a d'autres petites choses, moins faciles à remarquer, plus voilées: par exemple le fait que sa mâchoire bouge de droite à gauche au rythme d'une musique tout simplement parce qu'elle claque des dents pour battre le tempo; elle claque aussi des doigts, pour la même raison. Elle s'assied toujours sur une chaise par la droite et préfère en faire le tour que de s'asseoir par la gauche. Elle vérifie toujours si une porte est bien fermée, ouvre la fenêtre pour entendre la pluie battre les tuiles et les pavés. Ce sont autant d'habitude que l'on ne pourra sans doute plus changer maintenant.
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♦ Ou qu'il soit à moitié vide... ♦
Description physique ♦ Une chose est certaine; elle n'est pas de ces filles qui plaisent à tous. Pas l'apparence efféminée et effarouchée d'une femme enfant, le regard dur de celle qui en a vu des vertes et des pas mures. Cependant, derrière ses paupières fatiguées se cache pour qui peu le voir l'étincelle de folie d'une enfant. Elle a l'innocence et la passion de ces femmes mères, de celles qui sont les femmes d'une vie et non celles d'une nuit. Du moins, c'est comme cela qu'elle aimerait être vue. Disons que physiquement, Emily ne s'aime pas. Elle est assez petite, potelée, n'a pas le visage magnifique de ces femmes fortes qui s'assument et encore moins ces formes gracieuses et pulpeuses des latines. Elle se trouve juste mal foutue, mais beaucoup diront le contraire. Charnue, certes, c'est le mot, mais pas obèse. Elle a une forte poitrine, des pommettes rondes et rougissantes, de petits doigts habiles, des bras musclés, un ventre certes présent mais que ses fesses rondes et ses cuisses dodues font rapidement oublier. Sans parler de ses mollets puissants et tout en rondeur, de ses chevilles fines et de ses pieds qu'elle trouve trop grands mais qui, par rapport à son corps, sont très bien proportionnés. Soulignons que lorsque qu'elle se décide à porter des talons, ses jambes prennent des allures de péchés tant les muscles se dessinent sous la rondeur et que le mélange des deux donne matière à saliver. Mis à part ses rondeurs qui sont sans nul doute son plus grand complexe, il y a aussi son nez qu'elle trouve trop grand alors qu'il ne l'est pas, juste peut-être cette bosse presque invisible qui lui donne un drôle d'air vue de profile. Et son menton fuyant qu'elle s'entraine à tirer vers l'avant sur les photos pour ressembler à quelque chose. Il y a aussi ses sourcils qu'Emily trouve trop épais et qu'elle épile toujours, même s'il lui faut perdre des heures de sommeil pour se rendre belle. Ses cils trop courts, ses bourrelet disgracieux, ses petits yeux sombres, ses cheveux bouclés indomptables et rebelles, trop épais auxquels elle fait subir colorations, masques, lissages...Bruns foncés d'origine, ils tirent vers le noir à cause des multiples colorations et n'hésitent pas à se saupoudrer de quelques reflets roux lorsqu'ils sont éclaboussés de soleil. Que dire d'autre? Emily est une femme, de celles qui se tirent la langue en passant devant un miroir, qui trouvent que le maquillage est leur seul atout, ça et les décolletés. De celles qui, malgré leurs rondeurs, préfèrent manger une glace avec leurs amies que baver devant une boulangerie pendant leur soixante-sixième régime de la journée. Alors certes, elle est ronde. Mais elle n'est pas horrible, pas essoufflée à chaque course, et tant qu'elle se dira au moins une fois par semaine "T'es mignonne ma poule" en se regardant nue, de haut en bas, dans le miroir de la salle de bain, alors rien ne pourra l'empêcher de se sentir bien dans ses baskets qui font garçon manqué. Parce que ça aussi, c'est un petit détail qui a de l'importance : bien qu'elle ait un corps cent pour cent féminin, elle a tendance à s'accoutrer comme un homme, sans doute à cause de ses fonctions et de l'éducation un peu masculine qu'elle a reçue étant enfant. Du coup, exit les talons haut qu'elle ne porte qu'en cas de cérémonies, soirées ou événements et bonjour les chaussures plates boueuses et aux lacets imprimé tête de mort. Pas de boucles d'oreilles en annaux de vingt centimètre de diamètre, juste une ribambelle de petits anneaux que l'on oublie presque tant elle en change rarement. Ayant plus de pantalon que de jupes dans sa garde robe, plus de pull à capuche que de joli haut à dentelle, la seule chose qui fasse réellement féminin dans sa garde robe sont ses décolletés, soit la plupart de ses vêtements. Comme elle déteste se sentir étranglée par des vêtements, elle ne peut quasiment porter que ça, ce qui la contraint à porter des chemises par-dessous ou à mettre une écharpe, un col, bref, quelque chose qui puisse éviter de se retrouver avec quelques pairs d'yeux dans le décolleté. Ah aussi, il faut peut-être mentionner le fait qu'elle aime beaucoup porter les vestes en cuir de sa section, ça lui donne un côté "femme autoritaire mais sexy" qu'elle adore, mais elle le cache bien. Et puis, quand elles sont un peu serrées, ça fait ressortir sa taille en sablier, ses hanches de femmes et ses seins galbés.
Description mentale ♦ Emily, c'est une femme dans toute sa splendeur : un jour c'est oui, un jour c'est non, et le lendemain elle aura sans doute oublié la question. Parce que si Emily est sûre d'une chose, c'est qu'elle n'est sûre de rien. Tous les choix important de sa vie se sont joués à pile ou face, mais elle n'en a jamais regretté aucune et vit avec ce précepte : aucun regret, quoiqu'il advienne. Bon, peut-être un ou deux par-ci par-là, mais jamais plus ! Suffisamment hantée par ses démons, elle ne peut s'en rajouter une dose supplémentaire tous les quatre matins. Tentons de ne pas faire trop compliqué : ce à quoi la demoiselle répondrait que c'est déjà trop tard. Parce qu'elle est compliquée, et aucun de ses ex-compagnons n'oserait dire le contraire. Pour simplifier les choses, elle se décrit comme ayant une presque double personnalité, ce qui n'est pas le cas mais, en effet, rend la chose moins ardue à comprendre. Il y a le premier aspect de sa personnalité, soit celui qu'elle affiche de prime abord, celui de la jeune femme froide, réservée, calculatrice. Et évidemment, elle n'est ni froide ni calculatrice, mais il est toujours bon de laisser croire aux gens que l'on est plus intelligent qu'on ne l'est en réalité. C'est donc sous ce visage que la connaissent les...Simples connaissances. De cela, il découle deux sortes d'Emily : la jeune femme que l'on connait à peine mais qui vous sourit, vous salue et vous remercie pour lui avoir tenu la porte ou, quand elle est mal lunée, la jeune femme qui n'en a rien à faire de votre existence. Pour les autres, ceux qui connaissent Emily, ils savent qu'aucun de ses regards noirs ne vaut quelque chose et, au contraire, préfèrent rire que de la prendre au sérieux. Parce qu'Emily est une enfant ! Une gamine, tête en l'air, têtue, bornée, qui s'extasie devant la flamme d'une bougie et s'y brûle en jouant avec la cire. C'est ce genre de femme qui se cache derrière une grosse carapace fissurée et qui assume complètement n'être en réalité protégée de rien. Parce que bien qu'il y ait un bouclier, il est en plastique, en cellophane. Dites lui qu'elle est mal coiffée aujourd'hui, elle en rira et, plus tard dans la journée, repassera un coup de lisseur dans sa tignasse. Dites lui que ses réflexions sont sans intérêt et elle se muera en fille silencieuse rongée par des insultes qu'elle s'infligera à elle-même. Parce que le plus grand ennemi d'Emily, c'est Emily ! Mais, revenons-en plutôt à cette dualité qui contraint la demoiselle à toujours jouer sur deux plans : si vous voulez savoir comment se déroulera votre conversation avec elle, rien de plus simple. Regardez la une infime seconde et croyez en votre intuition. Si elle vous semble être triste ou légèrement en colère, prenez votre courage à deux mains pour la soulager de ses mauvais sentiments ou fuyez. Si par contre, vous trouvez qu'elle est de bonne humeur, allez-y, foncez, vous aurez toutes les chances d'entendre un rire tonitruant à la moindre réflexions que vous lui sortirez. Bref, Emily est évidemment bien plus complexe à comprendre que cela. Elle est souvent tiraillée par ses songes, ses pensées, ses espoirs déçus, mais aussi continuellement en train de se répéter qu'elle ne doit pas laisser tomber les bras et au final, n'est-ce pas le plus important ?
Signe particulier ♦ Entre ses piercings et ses tatouages, la jeune inspectrice n'a pas grand chose de particulier. Peut-être juste son regard: ses yeux normalement très banal prennent des couleurs dorées ou ambrées selon la dose de soleil qu'ils reçoivent dans la journée. Il y a aussi cette chose étrange posée sur sa poitrine, un harnachement particulier, cinglé dans son dos. Elle pourrait se le faire remplacer par un simple bracelet, mais cet outillage de Surt lui a déjà sauvé la vie à quelques reprises. A quoi sert-il? Et bien voyez-vous, depuis sa plus tendre enfance, la jeune femme souffre d'apnée du sommeil. Elle pourrait, évidemment, ne rien porter pendant la journée et rester sous monitoring la nuit mais...Train, bus, bureau, escalier même, Emily peut s'endormir à peu près n'importe où dès l'instant où elle ferme les yeux. Mieux vaut donc, pour sa propre survie, qu'elle garde ce truc sur elle. Il lui arrive, bien souvent, d'oublier de le mettre ou de juste coller un patch sur son torse, mais la plupart du temps, vous verrez le dessin des sangles sous ses vêtements. Pour le reste, disons qu'elle se fond dans la masse sans aucune difficulté. Les petits "Plus" d'Emily ♦ Si vous voulez être certain de connaître Emily, la première chose que vous devez savoir à son propos, c'est qu'elle est amoureuse de sa voiture et ne se déplace presque qu'exclusivement avec ce qu'elle appelle ses "Ailes", sa "Chérie" ou autant de mots d'amours pour quatre roues et un volant. Et puis il y a aussi son second sujet de conversation préféré, l'amour de sa vie, son chien ! Un grand chien loup qu'elle appelle "Chaussette" mais dont le vrai nom est Shadow. Des photos des deux amours de sa vie ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et son [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
♦ Je me noie dans un verre d'eau.♦
Histoire ♦ Raconter vingt-cinq ans en quelques lignes est toujours une épreuve. Pourtant, c'est ce que nous allons faire, usant bien sûr d'ellipses temporelles. Zapper les parties gênantes? Bien sûr. Il n'est pas question de tout raconter, juste les grandes lignes, de celles que l'on dit rapidement en se présentant, en racontant sa vie à quelqu'un d'autre. Parce que, même si Emily peut répondre à toutes les questions qui la concernent directement, vous pourrez vite constater qu'elle n'entrera jamais dans les détails ou du moins, jamais de ses sentiments quant à ces évènements. De la surface, jamais de profondeur. Car encore aujourd'hui, il lui arrive de pleurer en pensant à des choses qui sont arrivées...Il y a plus de vingt ans. Commençons par le début.
Une enfance difficile, une adolescence sombre, un début d'âge adulte merveilleux. Le reste, faut-il seulement en parler, au fond? Elle est née il y a vingt-cinq ans, un beau jour de juin. S'il pleuvait ou non, elle n'en a aucune idée. Le soleil entamait sa lente descente vers l'horizon et avant qu'il n'ait quitté le ciel, elle avait poussé son premier cri. Il paraît qu'en naissant, elle dormait. On comprend mieux pourquoi elle pourrait passer sa vie allongée dans un lit. Ce que l'on peut en dire, c'est que la naissance se passa bien, très bien même. Ses frères vinrent la voir à l'hôpital, sa grand-mère la confondit avec un autre bébé, bref, des histoires de famille qui font sourire et que l'on répète à toutes les fêtes. C'est la suite qui s'est gâtée. La petite Emily n'a pas eu beaucoup de chance : tombée dans une famille où la paix ne régnait qu'en surface, elle s'est retrouvée avec un père aux abonnés absents et une mère qui se devait d'assumer deux rôles. Par chance, entourée de ses deux grands frères et de ses grands-parents aimant, elle finit par s'y faire et par se construire, devenant une jeune fille espiègle, maline, mais particulièrement silencieuse et renfermée. Il paraît qu'à l'époque, elle ne s'ouvrait complètement qu'en présence de ses frères avec qui elle faisait les quatre cents coups. Elle apprit à lire, compter, faire de mauvaises farces en leur compagnie et tissa un lien fraternel qui, à ses yeux, restera comme étant le plus important. Au divorce de ses parents, car divorce il y eut, elle se retrouva isolée dans sa coquille. Elle partit vivre avec sa mère et ses frères, ne voyant plus son père qu'un week-end sur deux et puis bien vite, plus du tout. Elle en a souffert, en souffre encore aujourd'hui mais une chose est certaine : elle n'en est devenue que meilleure. Son père, violent et égoïste, n'avait jamais été un exemple, ni pour elle ni pour qui que ce soit. Pourtant, bien qu'aujourd'hui elle ait relégué cette histoire au sous-sol de ses problèmes, son adolescence pâtit de cette absence et ce n'est que vers ses quinze ans, après être entrée profondément dans sa période sombre et dépressive que tout pré-pubère connaît un jour, qu'elle se permit de rire à nouveau découvrant les joies de l'amitié et les maux qu'amour inflige. Quelques relations, le plaisir de plaire, des déboires aussi et puis, enfin, la fin des études secondaires et la libération : la vie solitaire d'une étudiante en faculté. Il suffit de deux ans à la jeune femme pour réaliser qu'elle était faite pour autre chose, que son envie unique était de rendre la justice, de l'appliquer partout. Idéaliste, pleine de bons sentiments, Emily est de ceux qui militent pour le bien et l'égalité de tous. C'est alors qu'elle quitta l'école et s'investit dans une formation de policière qui dura une longue année au cours de laquelle elle passa ses brevets, parvint à obtenir un poste à Edwin. Prise de fonction, arme et plaque gravées à son nom, elle passa quatre mois en tant qu'agent de quartier et gardienne de la paix avant d'entamer une légère dépression suite à un accident lors d'une intervention : en effet, tabassée par un groupe de voyous, elle dut sa vie à l'intervention d'un inconnu qui l'emmena à l’hôpital et disparu aussitôt. Des jours de recherches, mais rien : l'inconnu le resta et, en grande enfant qu'elle était, elle ne chassa jamais le rêve secret de revoir cette personne et de l'aimer pour toujours. Quoiqu'il ait encore fallu qu'elle sut s'il était question d'une femme ou d'un homme. Elle n'avait pas une once de piste pour découvrir l'identité de cette personne qui resterait sans doute un fantasme jusqu'à sa mort. Tout ça pour dire que six mois plus tard et après autant de temps passé dans les bureaux à remplir de la paperasse, Emily se reprit enfin en main et passa ses brevets pour devenir inspectrice, ce qui lui valut un appartement de fonction, une augmentation et plus particulièrement : un rôle qu'elle assumait et qui lui plaisait. Aujourd'hui encore, alors que quelques promotions lui furent proposées, la demoiselle est restée inspectrice et continue d'enquêter sur des crimes étranges, des vols et d'autres affaires dans lesquelles elle s'implique énormément. C'est sans doute de là que lui est revenue sa mauvaise manie de fumer et sa passion pour terminer son service en allant boire un verre avec quelques collègues. Passionnée de justice, elle n'abandonne pas, malgré les crises de nerfs que certaines de ses enquêtes déclenchent en elle. Si elle aime ce qu'elle fait? Elle aime faire le bien, et c'est ce qui la fait vivre.
Vous vous demandez peut-être pourquoi sa vie semble si peu intéressante? C'est parce qu'elle l'est. C'est sans doute pour cette raison qu'elle court les méchants et traque les bandits. Peut-être que cela lui plairait, de voir sa vie...Devenir plus dangereuse.
Que sait-il des évènements surnaturels de Point du Monde ? ♦ A part le fait qu'elle travaille sur certaines scènes de crimes liées aux monstres, elle n'en a aucune connaissance. Elle ne ressent rien de particulier, mais il est vrai qu'au fond, toutes ces affaires irrésolues lui laissent une mauvaise impression, comme une sorte de sixième sens qui lui déplaît beaucoup. Que sait-il du monde extérieur ? ♦ Tout ce qu'il faut savoir : la presse et internet lui donnent suffisamment d'indications. Elle désirerait voyager, mais n'est même pas au courant qu'il est impossible de quitter le PdM et de ce fait, elle s'imagine encore sa retraire aux Caraïbes. Et puis, son travail lui bouffe tout son temps libre alors ses seuls voyages sont des week-ends reposant à Cybèle et quelques jours passés en visite à Surt chez ses frères pour voir ses neveux et nièces. Que sait-il des Élus ? ♦ Rien, mais elle a clairement jalousé les "élèves" de Migdal pendant tout un temps. Ses professeurs disaient d'elle qu'elle était intelligente et étant donné qu'elle n'a jamais pu intégrer cette école, elle s'est mise à dévaloriser Migdal et à s'en désintéresser. Evidemment, c'est de la jalousie, mais elle s'en cache, d'une certaine façon. Et puis, elle n'aurait jamais supporté d'être enfermée, commandée et traitée si secrètement. A-t-il déjà été attaqué par des Monstres ? ♦ Quand elle était jeune, elle était persuadée que des monstres se cachaient sous son lit. D'ailleurs, à 25 ans, elle continue de sauter sur son lit pour ne pas qu'un monstre l'attrape par la cheville. Évidemment, ce ne sont que des peurs d'enfant. Mais non, elle n'a jamais été attaquée. Enfin, si c'était le cas, elle n'en a jamais eu connaissance. Croit-il aux Monstres ? ♦ Elle croit aux fantômes, aux esprits et peut-être en un bon dieu quelque part, mais le reste...Cartésienne, la demoiselle pense plutôt à résoudre ses affaires qu'à s'imaginer chasser des monstres. Mais elle ne cessera sans doute jamais de s'imaginer que, quelque part en elle, le super pouvoir d'une Magical Girl se cache ! Un esprit un peu trop enfantin, sans doute. Supposons qu'un jour, quelqu'un vienne à lui prouver l'existence des démons, des goules et autres créatures échappées de la faille, il se peut...Qu'elle se mette à y croire.
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