| Cybèle | Derniers Messages |
---|
| |  Hauts, verts, se dandinant au grès du vent, ces arbres majestueux se sont vu domptés au fil des siècles. Y installant maisons, ponts, échelles, les hommes se sont mis à vivre en hauteur, craignant davantage le sol que la chute en elle-même. Les cabanes y sont larges et bien isolées. L'hiver, cependant, y est rude. Vos voisins les plus réguliers sont, paraît-il, des singes et quelques animaux aériens.
| |
|  | |  Si vous vous y perdez, vous êtes cuit. Il y fait terriblement chaud le jour et terriblement froid la nuit. Du sable blanc doré à perte de vue, l'horizon pour seul but et, évidemment, des mirages et oasis, sinon ce ne serait pas drôle. Si vous avez de la chance, vous y croiserez peut-être des Touaregs montés sur leurs dromadaires. Sinon, des serpents et des scorpions vous feront peut-être la peau.
| |
|  | |  Creusées profondément dans les parois montagneuses de Cybèle, les habitations troglodytes ressemblent à une grande fourmilière. Sombres, peu haute et assez étroite, elles s'étendent aussi bien en hauteur qu'en profondeur. Leurs habitants les ont creusées de leur propres mains et respectent leurs maisons comme nulle part ailleurs au Point du Monde.
| |
|  | | | |  En amont de la cascade se trouve la rivière Skular. Vous ne trouverez jamais autant de poissons que dans ces eaux. Ils y sont colorés, vivaces, bondissants. Beaucoup de gens viennent pêcher ici dans des pirogues plus ou moins adaptées. Cependant, ne vous laissez pas emporter par le courant : si vous parvenez à survivre aux cascades, vous subirez sans doute la colère du lac Adurna où débouche la rivière.
| |
|  | |  Pour se faire entendre, il faut crier. D'ailleurs, c'est tellement fatiguant qu'ici, peu de personnes parlent. Il est plus agréable d'écouter le bruit de l'eau tumultueuse qui s'écoule de la cascade pour s'écraser bien plus bas sur les rochers. Les éclaboussures, illuminées par les rayons du soleil, forment un arc-en-ciel permanent au pied duquel ne se trouve qu'un seul trésor : la sérénité.
| |
|  | |  S'étendant d'un pan à l'autre du gouffre, le pont de bois et de corde ne semble pas bien solide. Il flotte au grès du vent, craque au moindre effleurement. Pourtant, des hommes et des femmes y passent chaque jour. Il paraît que certains en sont déjà tombés, mais tout en bas, impossible d'y voir un quelconque squelette. Un bon conseil : évitez de regarder entre les planches.
| |
|  | | | |  Recouvert par le lierre et la mousse depuis des centaines ou des milliers d'années, cet enchevêtrement de pierres sculptées et polies ressemble étonnement à une création humaine. Il semblerait qu'il soit question d'un temple datant des premiers hommes et qui aurait été redécouvert récemment par quelques aventuriers. D'une beauté rare, caché au fin fond d'une forêt dense, cet endroit est un havre de paix...
| |
|  | |  Plusieurs chaînes de montagne s'étendent à Cybèle. Plus ou moins hautes, plus ou moins enneigées, toutes de sont pas accessibles. Certaines sont même plutôt dangereuses. Sans un bon guide, impossible de s'y retrouver. Peu d'animaux y vivent, mais il paraîtrait que l'on y a déjà vu des ours haut comme des arbres et peut-être même le Yeti...
| |
|  | |  Vates et colorés, les champs de fleurs de Cybèle sont peut-être les endroits les plus magnifiques qu'il vous sera donné de voir. Humez le parfum délicieux de ces tulipes, celui plus délicat des coquelicots sauvage. Étendez-vous dans l'herbe pour écouter les discussions animées des insectes et animaux qui peuplent ces champs. Lorsqu'il pleut, une odeur fraiche d'herbe mouillée envahit la prairie et les parterres prennent des couleurs bleutées d'une délicatesse émouvante.
| |
|  | |

| |